Dans l’est de Montréal, Chimie ParaChem s.e.c. fait partie intégrante de la chaîne du polyester, qui représente une production locale importante. En effet, dans un périmètre de quelques kilomètres carrés, quatre entreprises produisent la matière première des unes et des autres :

Au départ de la chaîne de fabrication, la raffinerie de Suncor fournit le xylène à Chimie Parachem, qui le convertit en paraxylène. Le xylène provient de la transformation du pétrole qui après une série d’étapes de transformation et de purification génère du paraxylène de haute pureté. Le paraxylène est ensuite acheminé chez Indorama PTA Montréal, qui le transforme en un produit intermédiaire, le PTA (acide téréphtalique purifié). Indorama PTA Montréal, seul producteur de PTA au Canada, offre la principale matière première utilisée dans la fabrication du polyester  en le dirigeant vers Alpek Polyester Canada, qui s’en sert pour fabriquer du polyéthylène téréphtalate (PET), un plastique recyclable employé dans la fabrication de bouteilles, fibres textiles, pellicules et résines pour les peintures. Alpek Polyester Canada, seule entreprise canadienne à produire du PET, expédie 25 % de sa production au marché canadien, dont 10 % au Québec et 75 % au marché américain et international.

Voisines, ces usines forment les maillons de la chaîne du polyester de l’est de Montréal. La proximité des installations réduit les frais de transport, diminue la quantité de produit manutentionné et favorise l’écologie industrielle. Cette synergie encourage la transformation locale du produit et la création d’emplois dans la région.

Le regroupement industriel permet de créer une masse critique de travailleurs, stimule l’activité économique locale et justifie la présence de ressources humaines et matérielles dans divers domaines.

La chaîne du polyester